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L’Ecole des filles

Une longue histoire d’éducation des filles dans les bâtiments de notre collège.

Jusqu’à 1850 l’éducation des filles n’était pas obligatoire. La loi de 1850 oblige chaque communes à ouvrir une école primaire pour filles. En 1882, la loi Ferry instaure l’école gratuite et obligatoire pour filles et garçons de 6 à 13 ans.

Un peu d’histoire

Pourtant, au-delà de ces lois, les sœurs de la Trinité s’installent dans notre collège en 1839, bien avant 1850 et ouvrent un pensionnat, un externat et une maternelle , nommée « asile » à l’époque, pour les jeunes filles. Les lois passent, les sœur persistent et restent. En 1959, c’est la loi de séparation de l’église et de l’état, les sœurs continuent à enseigner encore quelques années dans nos murs. Finalement elles sont restées à Fersen au moins 120 ans, plus d’un siècle d’enseignement pour les jeunes filles.

Le pensionnat

Le pensionnat offre la possibilité aux jeunes filles de quitter leur foyer tout en intégrant une structure qui les protègera du monde extérieur. Elles y dorment, y prennent leurs repas et suivent les cours. En France les pensionnats prolifèrent à cette époque et offrent une grande diversité. Toutefois, ils sont soumis à une règlementation stricte puisque pour chaque changements les directrices doivent rapporter au préfet. A l’intérieur la discipline est sévère, l’école est bien tenue, l’hygiène est contrôlée, les inspections se succèdent dans l’année, le règlement est observé à la lettre, bref les familles sont rassurées : leurs filles sont entre de bonnes main et entre quatre murs.

Les apprentissages

On a peu de sources sur le détail des matières enseignées. Cependant il semble que les sœurs aient un peu dévié du modèle éducatif des « parfaites femmes au foyer » qui perdurait depuis le XIXe . En effet, après l’école primaire, les jeunes filles pouvaient choisir entre deux apprentissages: La couture ou le commerce. Ces deux apprentissages débouchaient sur des métiers. Libre à elles d’exercer leur spécialité ou de rester à la maison, où les deux . Ce qui compte c’est que dans leur programme, les sœurs se sont soucier d’ ‘apprendre un métier à leurs élèves, une conception déjà moderne de l’enseignement et un pas vers l’émancipation des femmes.

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